La Cible, magazine officiel de l’IQPF, est destinée aux planificateurs financiers et leur permet d’obtenir des unités de formation continue (UFC). Chaque numéro aborde une étude de cas touchant les différents domaines de la planification financière.
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lacible | Octobre 2021
• les sommes provenant de régimes enregistrés
d ' é p a rg n e - re t ra i t e ( R E E R ) o u d e f o n d s
enregistrés de revenu de retraite (FERR),
encaissées au cours de l'exercice ;
• les prestations d'assurance-emploi ;
• les intérêts et autres revenus de placement ;
• les gains en capital et dividendes canadiens
imposables ;
• le revenu net de toutes les propriétés locatives ;
• le revenu net d'emploi ou de travail indépendant ;
• d'autres revenus provenant de sources comme
les indemnités de travail et les pensions
alimentaires.
Le planificateur financier indique qu'il faut conclure
de ce qui précède que les nouvelles mesures ne
permettront malheureusement pas à Lam de retirer
des sommes plus importantes de son REER sans
réduire sa prestation du Supplément de revenu
garanti, les sommes retirées du REER constituant
un revenu à inclure dans la détermination de la
prestation du SRG, sans aucun allègement prévu. Il
ajoute que si l'épargne de Lam était plutôt détenue
dans un compte d'épargne libre d'impôt (CELI),
la situation serait différente, les retraits du CELI
n'étant pas considérés dans la détermination de
la prestation du SRG. Il est très probable que Lam
l'ait ignoré et que personne ne l'en ait informé, les
personnes à faible revenu bénéficiant souvent de
moins d'aide dans leur planification financière.
Il souligne aussi le fait que, puisque les revenus de
retraite (RRQ, régimes de retraite d'employeurs,
REER, etc.) ne sont pas des revenus exemptés, les
personnes à faible revenu sont en quelque sorte
pénalisées pour avoir épargné.
Bien que conscient que cela n'a pas d'impact pour
Lam, à titre informatif, le planificateur financier
poursuit en précisant que, dans un couple, chacun
des conjoints bénéficie de sa propre exemption.
Par exemple, si les revenus d'emploi du couple sont
respectivement 8 000 $ et 17 000 $, le couple
bénéficiera d'exemptions de 6 500 $ sur le revenu
de 8 000 $ (5 000 + 50 %
× (8 000 $ – 5 000 $))
et de 10 000 $ sur le revenu de 17 000 $ ((5 000 +
MININUM (5 000 $, 50 %
× (17 000 $ – 5 000 $))).
On considérera donc un revenu de 8 500 $ et non
pas un revenu de 15 000 $, soit 25 000 $ moins
une exemption de 10 000 $. Selon les données
tirées du site du gouvernement canadien
1
, chacun
des conjoints dans notre exemple aurait donc
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