La Cible

Mai 2021

La Cible, magazine officiel de l’IQPF, est destinée aux planificateurs financiers et leur permet d’obtenir des unités de formation continue (UFC). Chaque numéro aborde une étude de cas touchant les différents domaines de la planification financière.

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17 11 En ligne : . 12 E n l i g n e : < h t t p s : //voya g e.g c .c a /voya g e r/d o c u m e n t s /va cc i n at i o n? _ ga=2.164581050.482825972.1617582512-377692076.1617582511>. 13 En ligne : . comporte des extrêmes et peut s'étirer jusqu'à 12 jours 11 ) et que l'installation des symptômes se fait progressivement sur plusieurs jours, un voyageur qui aurait contracté la COVID-19 avant de partir, mais qui ne présentait aucun symptôme ou qui aurait reçu un résultat dit faux négatif pourrait-il réclamer si ses symptômes survenaient dès son entrée en sol étranger ou durant un court séjour ? L'assureur pourrait-il refuser et considérer le contrat comme étant « nul et sans effet », en application d'une clause sur les affections préexistantes ? • De plus en plus de pays envisagent ou discutent de la possibilité de mettre en place des obliga- tions ou restrictions liées à la vaccination. Un voyageur n'ayant pas de certificat international de vaccination 12 , de carnet de santé, de passe- port vaccin ou tout autre document lié à la vac- cination pouvant être exigé par son pays hôte (alors que ce n'était pas le cas au moment de s'y rendre) pourrait-il demander un remboursement pour interruption de voyage ? • Même en absence de telles exigences, si un pays décide de fermer ses frontières (comme plusieurs pays l'ont fait depuis le début de la crise) alors que celles-ci étaient ouvertes au moment d'acheter les billets et de réserver les endroits où dormir, etc., un assuré pourrait-il demander un remboursement pour annulation de voyage si son voyage fut acheté récemment, alors qu'il est déconseillé de voyager, et ce, malgré toutes les mesures mises en place ? La réponse à ces questions est fort probablement : non. ASSURANCE Pour une assurance individuelle souscrite avant le départ ou avant d'engager les dépenses de voyage, certaines de ces questions, quoique toujours valables, se posent un peu moins. En effet, elles auront pu être validées par l'assureur avant le départ, au moment d'accepter d'assurer le voyageur après avoir reçu une proposition contenant des déclarations complètes quant au lieu visité et aux antécédents médicaux, ainsi qu'un questionnaire spécifique à la COVID-19. Or, ce n'est pas le cas pour les assurances collectives qui, elles, sont à admission garantie (automatique) et n'ont probablement fait l'objet d'aucun ajustement à la suite de l'avènement de la COVID-19. Ces assurances étant prépondérantes sur le marché, un planificateur financier diligent devrait aviser ses clients de poser des questions à leur assureur avant de voyager. Comme mentionné, les complications liées à la COVID-19 étant rarement couvertes, certains transporteurs ou voyagistes ont entrepris d'émettre des certificats d'assurance voyage qui couvrent automatiquement les frais reliés à la COVID-19. Ces certificats pourraient donner l'impression aux voyageurs d'être adéquatement couverts. N'ayant pu mettre la main sur de tels certificats, il nous est difficile de nous prononcer, mais permettez- nous quand même d'avoir certaines réserves. Une première critique qui pourrait être adressée a trait au montant de la couverture qui est généralement limitée à 200 000 $. Plusieurs sont d'opinion que cela pourrait ne pas être suffisant 13 . Au regard des quelques cas cités en exemple, il semblerait que ce puisse être le cas. Espérons que les transporteurs et les assureurs s'ajusteront rapidement afin que nous puissions voyager l'esprit en paix. Lecture complémentaire : Guide sur l'assurance maladie de voyage ; en ligne : .

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