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comporte des extrêmes et peut s'étirer jusqu'à
12 jours
11
) et que l'installation des symptômes
se fait progressivement sur plusieurs jours,
un voyageur qui aurait contracté la COVID-19
avant de partir, mais qui ne présentait aucun
symptôme ou qui aurait reçu un résultat dit faux
négatif pourrait-il réclamer si ses symptômes
survenaient dès son entrée en sol étranger ou
durant un court séjour ? L'assureur pourrait-il
refuser et considérer le contrat comme étant
« nul et sans effet », en application d'une clause
sur les affections préexistantes ?
• De plus en plus de pays envisagent ou discutent
de la possibilité de mettre en place des obliga-
tions ou restrictions liées à la vaccination. Un
voyageur n'ayant pas de certificat international
de vaccination
12
, de carnet de santé, de passe-
port vaccin ou tout autre document lié à la vac-
cination pouvant être exigé par son pays hôte
(alors que ce n'était pas le cas au moment de s'y
rendre) pourrait-il demander un remboursement
pour interruption de voyage ?
• Même en absence de telles exigences, si un
pays décide de fermer ses frontières (comme
plusieurs pays l'ont fait depuis le début de la
crise) alors que celles-ci étaient ouvertes au
moment d'acheter les billets et de réserver les
endroits où dormir, etc., un assuré pourrait-il
demander un remboursement pour annulation
de voyage si son voyage fut acheté récemment,
alors qu'il est déconseillé de voyager, et ce,
malgré toutes les mesures mises en place ?
La réponse à ces questions est fort probablement :
non.
ASSURANCE
Pour une assurance individuelle souscrite avant
le départ ou avant d'engager les dépenses de
voyage, certaines de ces questions, quoique
toujours valables, se posent un peu moins. En
effet, elles auront pu être validées par l'assureur
avant le départ, au moment d'accepter d'assurer
le voyageur après avoir reçu une proposition
contenant des déclarations complètes quant au
lieu visité et aux antécédents médicaux, ainsi qu'un
questionnaire spécifique à la COVID-19. Or, ce n'est
pas le cas pour les assurances collectives qui, elles,
sont à admission garantie (automatique) et n'ont
probablement fait l'objet d'aucun ajustement
à la suite de l'avènement de la COVID-19. Ces
assurances étant prépondérantes sur le marché,
un planificateur financier diligent devrait aviser
ses clients de poser des questions à leur assureur
avant de voyager.
Comme mentionné, les complications liées à la
COVID-19 étant rarement couvertes, certains
transporteurs ou voyagistes ont entrepris d'émettre
des certificats d'assurance voyage qui couvrent
automatiquement les frais reliés à la COVID-19.
Ces certificats pourraient donner l'impression aux
voyageurs d'être adéquatement couverts. N'ayant
pu mettre la main sur de tels certificats, il nous
est difficile de nous prononcer, mais permettez-
nous quand même d'avoir certaines réserves. Une
première critique qui pourrait être adressée a trait
au montant de la couverture qui est généralement
limitée à 200 000 $. Plusieurs sont d'opinion que
cela pourrait ne pas être suffisant
13
. Au regard des
quelques cas cités en exemple, il semblerait que ce
puisse être le cas. Espérons que les transporteurs
et les assureurs s'ajusteront rapidement afin que
nous puissions voyager l'esprit en paix.
Lecture complémentaire :
Guide sur l'assurance maladie de voyage ; en ligne : .