La Cible

Mai 2022

La Cible, magazine officiel de l’IQPF, est destinée aux planificateurs financiers et leur permet d’obtenir des unités de formation continue (UFC). Chaque numéro aborde une étude de cas touchant les différents domaines de la planification financière.

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2 2 DONNÉES DE BASE PARTIR SUR DE BONNES BASES Étude de cas Stéphanie et Maxime ont décidé que, pandémie ou pas, ils allaient se marier. Cette décision les amène à considérer sérieusement leurs finances, pour la première fois. Ils veulent partir du bon pied. Stéphanie possède quelques trésors qui appartiennent à sa famille depuis quatre générations et qu'elle veut donner à ses propres enfants. Des bijoux et des œuvres d'art. Elle veut s'assurer que ces biens iront bel et bien à ses futurs enfants, peu importe ce qu'il advient. Est-ce qu'elle devrait utiliser un contrat de mariage pour y arriver ? Stéphanie souhaite aussi que sa mère, Sylvie, rencontre un planificateur financier. Cette dernière approche la retraite et elle s'inquiète. Le taux d'inflation annuel a atteint un sommet en 30 ans et Sylvie ressent déjà l'impact de la hausse des prix, surtout ceux du panier d'épicerie. Qu'en sera-t-il lorsqu'elle sera à la retraite ? Est-ce que ses rentes suivront l'inflation ? Maxime pense aussi à sa retraite. En fait, c'est qu'il n'y avait jamais pensé sérieusement. Il travaille pour la même entreprise depuis huit ans et profite d'un régime de retraite simplifié dans lequel son pécule grandit tranquillement, à l'abri de l'impôt. Mais voilà, Maxime a un bon ami, Jonathan, qui a toujours un tuyau sur tout ce qui touche aux finances. Lorsque Maxime lui a dit qu'il allait consulter un planificateur financier, Jonathan a sauté sur l'occasion pour lui exprimer sa façon de penser : sa retraite est à risque ! Jonathan est persuadé que Maxime aurait de meilleurs rendements et finirait avec plus d'argent dans les poches s'il investissait plutôt dans des fonds communs de placement. Parce que selon lui, le régime de retraite de Maxime, c'est comme le REER : à la retraite, il devra payer des impôts ! Très peu pour lui. Jonathan mentionne également qu'il existe quelques stratégies pour reporter l'imposition d'un gain en capital. Pour Maxime, cela semble quand même plutôt compliqué… Est-ce que le coût en vaut la chandelle ? Maxime veut bien réfléchir à la suggestion de Jonathan, mais selon lui, pour obtenir de meilleurs rendements, il faut prendre plus de risque. Comme il ne s'est jamais attardé beaucoup aux placements dans son régime de retraite, il ne sait pas du tout quel degré de risque il peut tolérer… Ni comment le risque devrait affecter ses choix de placements. Stéphanie et Maxime sont généralement sur la même longueur d'onde pour les questions financières, mais il y a un point sur lequel ils ne sont pas d'accord : quand il est question d'assurance, Maxime préfère opter pour les franchises les plus basses possible. Il ne veut pas risquer de se retrouver avec une grosse franchise qu'ils peinent à payer ! Stéphanie estime quant à elle qu'avec des franchises plus élevées, leurs primes seront plus basses et avec le temps, ils seront gagnants. Un bon point à discuter avec leur planificateur financier ! Présentation de la famille Maxime 32 ans Maxime est technicien de laboratoire dans le secteur minier. Comme son emploi se situe dans le Nord-du-Québec, il travaille en mode « fly-in fly-out », c'est-à-dire qu'il alterne les semaines de travail et des périodes à la maison, en banlieue de Québec. Il aimerait éventuellement trouver un poste qui lui permettra de rester à la maison. Stéphanie 30 ans Stéphanie est psychologue. Après avoir terminé ses études, elle a décroché un poste dans une école. Elle compte y gagner en expérience pour se lancer plus tard en pratique privée. Elle aimerait s'installer dans une maison plus grande, étant donné les plans du couple de se marier et de fonder une famille. Sylvie 59 ans Sylvie est réceptionniste à l'accueil d'un luxueux hôtel dans la ville de Québec. Elle habite dans un appartement pas très loin de son travail. Elle a élevé Stéphanie seule, le père n'ayant jamais voulu s'impliquer. Sylvie aimerait prendre sa retraite dans trois ou quatre ans.

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