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PLACEMENTS
titre de participation. De plus, contrairement à un
DAT indiciel, il n'y a pas de valeur minimale garantie.
Il est donc possible de subir des pertes. Les risques
assumés par le titulaire sont donc nettement plus
grands que ceux relatifs à la détention d'un DAT
indiciel.
En conclusion, un peu comme un fonds équilibré, il
faut parfois répartir la valeur de certains placements,
tels que les dépôts à terme indiciels, les billets à terme
indiciels et les valeurs de rachat des VU selon les
caractéristiques de leurs composantes. En résumé,
du point de vue économique, un client est soit :
• un prêteur, alors il détient une créance : dépôt à
terme, obligation, hypothèque, etc. ;
• un participant aux profits ou aux pertes : action,
immobilier, infrastructure, etc.
Comme pour le DAT indiciel, les gains (produit de
disposition moins CBR) sur polices d'assurance
vie sont traités comme du revenu ordinaire (gains
sur polices).
Quel pouvoir d'achat procurent ces placements
à Gisèle ?
Que les sommes soient détenues dans une assurance
vie, un REER, un CELI ou un compte non enregistré,
ce qui compte pour Gisèle, c'est le pouvoir d'achat
qu'elles lui procurent. Il faut donc calculer la valeur
nette de ses placements après impôts futurs. Pour
plus d'information à ce sujet, vous pouvez consulter
l'article « En placements, est-ce que l'impôt est
important ? » dans La Cible d'octobre 2018.
En prenant pour hypothèse un taux marginal
d'imposition de 50 %, voici le pouvoir d'achat de
ces trois titres et leur classement dans la répartition
de placements de Gisèle :
DAT indiciel Valeur de rachat VE Valeur de rachat VU
Valeur actuelle 100 000 $ 50 000 $ 50 000 $
Coût fiscal 90 000 $ 30 000 $ 30 000 $
Montant imposable 10 000 $ 20 000 $ 20 000 $
Impôts à 50 % 5 000 $ 10 000 $ 10 000 $
Valeur après impôts 95 000 $ 40 000 $ 40 000 $
Titre de créance 90 000 $ 40 000 $ 12 000 $
Titre de participation 5 000 $ 0 $ 28 000 $