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5 Exemple fait à partir d'une illustration pour assurance vie 1
er
décès, homme de
35 ans et femme de 36 ans, non-fumeurs.
ASSURANCE
Les deux analyses démontrent un écart d'environ
200 000 $ dans le capital nécessaire pour combler
les besoins du conjoint survivant. Toutes choses
étant égales par ailleurs, bien que les allocations
familiales n'affectent que la portion du calcul
associée au revenu à combler, l'impact sur le besoin
d'assurance vie en sera équivalent.
Dans un scénario comme celui présenté, on peut
pratiquement dire que seules la valeur des prêts
et celle des dépenses consécutives au décès
(toutes deux incluses dans la valeur des liquidités
successorales) auraient à être couvertes par
l'assurance vie (hormis les 28 029 $), puisqu'il n'y
a pratiquement plus de revenu à combler. L'impact
est donc significatif.
Cela étant dit, les allocations familiales, comme
tout programme gouvernemental, peuvent
changer. Il y aurait donc lieu d'être très prudent
dans la présentation des résultats aux clients. Dans
une situation comme celle-ci, lorsque les résultats
dépendent autant des allocations, leur réduction
serait catastrophique pour le conjoint survivant
et ses enfants. D'autant plus que pour un couple
dans la trentaine, comme Jasmine et Joël, le coût
d'une assurance vie temporaire 10 ans n'est pas
très élevé. L'écart de couverture de 200 000 $ leur
coûterait environ 11 $ par mois
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.
Ainsi, bien que les allocations familiales puissent
avoir un impact significatif sur le résultat du calcul
du besoin d'assurance vie, il vaudrait peut-être
mieux laisser le client déterminer si on les inclut
au calcul ou non. Il faudra bien lui expliquer les
conséquences de ce choix.